Apple est visé par plusieurs enquêtes dans différents pays. / DON EMMERT / AFP

Le bureau du procureur de Séoul a annoncé vendredi 19 janvier l’ouverture d’une enquête sur Apple, après qu’une association de consommateurs sud-coréenne a déposé plainte, rapporte le Korea Herald. Elle fait suite aux déclarations de la marque, qui a reconnu avoir délibérément ralenti ses vieux modèles d’iPhone pour, dit-elle, préserver leur batterie.

La veille, c’est l’Italie qui avait annoncé l’ouverture d’une enquête pour obsolescence programmée, visant également le sud-coréen Samsung. En France, le parquet financier a ouvert une enquête préliminaire le 5 janvier pour « obsolescence programmée » et « tromperie ».

Apple est aussi visée par plusieurs plaintes aux Etats-Unis. En Chine, c’est une organisation de défense des consommateurs qui a demandé, la semaine dernière, des explications à Apple après avoir reçu plus de 2 600 plaintes au cours de l’année 2017, rapporte l’agence de presse Chine nouvelle.

Les concessions d’Apple

Après les accusations d’un expert en performance des mobiles, Apple avait reconnu, à la fin de décembre, que la dernière mise à jour du système d’exploitation des iPhone bridait volontairement les performances des anciens modèles. Apple avait alors expliqué que cela avait pour but d’éviter qu’ils ne s’éteignent inopinément en cas de batterie vieillissante. Ce qui n’a pas suffi à apaiser la colère des consommateurs, dont une partie estime que l’entreprise américaine a volontairement ralenti les anciens iPhone pour pousser leurs propriétaires à en acheter des neufs.

En réaction, Apple a annoncé un programme de remplacement des batteries à un tarif moins élevé qu’en temps normal, et son PDG, Tim Cook, a promis que les utilisateurs pourraient bientôt choisir s’ils souhaitent ou non que leur iPhone soit ralenti pour en préserver la batterie.