Le 19 mai, Julian Assange s’adressait à ses soutiens devant l’ambassade équatorienne à Londres. / Frank Augstein / AP

Le président équatorien, Lenin Moreno, a déclaré dimanche 21 janvier que l’asile accordé à Julian Assange à l’ambassade d’Equateur à Londres depuis 2012 était un « problème hérité ». « Nous espérons parvenir à court terme à un résultat positif sur ce point, qui, oui, nous cause plus qu’un tracas », a déclaré le chef de l’Etat, élu en mai, lors d’une interview à trois chaînes de télévision locales.

En décembre, il a pourtant obtenu la nationalité équatorienne. Quelques jours après l’avoir naturalisé, Quito avait demandé à Londres d’« accréditer M. Assange en tant qu’agent diplomatique », membre de la délégation équatorienne au Royaume-Uni, ce qui avait été rejeté.

Julian Assange vit reclus dans l’ambassade équatorienne de Londres depuis plus de cinq ans, initialement pour échapper à une extradition vers la Suède, où il est accusé de viol. Le cofondateur de WikiLeaks a toujours nié ces accusations et affirmé qu’il s’agissait d’une tentative détournée pour l’extrader vers les Etats-Unis. Julian Assange redoute d’y être poursuivi pour la publication, par WikiLeaks en 2010, de centaines de milliers de documents confidentiels américains.