Six personnes ont été tuées dimanche 21 janvier, selon l’ONU, à Kinshasa par les forces de sécurité congolaises. Les victimes prenaient part à une manifestation contre le président Joseph Kabila et répondaient à un appel de l’Eglise catholique.

Les forces de sécurité ont tiré à balles réelles. Trente-trois personnes ont été blessées et quarante-neuf ont été arrêtées. Le 31 décembre 2017, des affrontements avaient eu lieu lors d’une autre marche organisée par les associations catholiques, faisant sept morts.

Les manifestants veulent l’application de l’accord politique conclu le 31 décembre 2016 entre la majorité et l’opposition sous l’égide de l’Eglise catholique. Cet accord autorisait Joseph Kabila à rester au pouvoir après l’expiration de son second mandat et l’obligeait à organiser d’ici à la fin 2017 une élection pour lui désigner un successeur. Ce scrutin a été repoussé par la commission électorale au 23 décembre 2018.