Julian Assange au balcon de l’ambassade équatorienne à Londres le 19 mai 2017, après l’annonce de la fin des poursuites suédoises à son encontre. / Peter Nicholls / REUTERS

Julian Assange a déposé devant la justice britannique une requête, qui sera examinée vendredi 26 janvier, en vue d’obtenir la levée du mandat d’arrêt britannique émis à son encontre pour non-respect de ses engagements en matière de liberté conditionnelle.

S’il obtient gain de cause, le cofondateur de WikiLeaks pourrait quitter l’ambassade d’Equateur à Londres, où il s’est réfugié depuis le 19 juin 2012 pour éviter d’être extradé vers la Suède, où il était accusé de viol.

Après qu’il eut lancé neuf recours différents (soit en première instance, soit en appel, soit devant la Cour suprême) auprès de la justice suédoise, cette dernière a finalement abandonné les poursuites le 19 mai 2017. Mais l’Australien, âgé de 46 ans, reste menacé d’une arrestation par la justice britannique.

« Il demande la levée de son mandat d’arrêt car les Suédois ont confirmé l’annulation de leur demande d’extradition, a expliqué un porte-parole du CPS (Crown Prosecution Service), le ministère public de la Couronne. Il demande donc que son mandat d’arrêt soit également annulé. »

Prié de dire si Julian Assange pourrait sortir libre de l’ambassade d’Equateur en cas de levée du mandat d’arrêt, le porte-parole a répondu : « En théorie, oui, ce serait notre interprétation. »

En décembre, l’Equateur a annoncé avoir naturalisé M. Assange, ce qui a permis aux Equatoriens de demander, le 20 décembre à Londres, le statut d’agent diplomatique pour le fondateur de WikiLeaks. Ceci lui aurait permis de sortir de l’ambassade sans être arrêté par la police britannique. Le Royaume-Uni avait rejeté la requête le lendemain.