Afin de faire oublier des déboires ou d’opter pour la diversification, de nombreuses sociétés sont rebaptisées.

Janvier 2018, d’Areva à Orano

Eric Piermont/AFP

Déroute de l’EPR, affaires de corruption, concurrence avec EDF… Ex-fleuron français de l’atome, Areva s’est réorganisé pour se recentrer sur les métiers du combustible nucléaire. Et tourner définitivement le dos aux années Anne Lauvergeon, changeant d’identité.

Mai 2016, d’ERDF à Enedis

Eric Piermont/AFP

La filiale d’EDF en charge des réseaux de distribution de l’électricité n’a pas eu le choix. Avec l’ouverture du marché de l’électricité à la concurrence et pour éviter qu’il n’y ait confusion avec la maison-mère, la Commission de régulation de l’énergie a imposé un changement de nom, dont le coût a fait bondir les syndicats.

Avril 2015, de GDF Suez à Engie

Hamilton/REA

Il y a des noms, comme Gaz de France, qui sont inséparables d’une activité. En optant pour Engie en 2015, le groupe veut souligner qu’il se diversifie, notamment dans les énergies renouvelables. Ce changement accompagne aussi une réorganisation interne, qui renonce aux branches par métier.

Juillet 2013, de France Télécom à Orange

Pascal Sittler/Réa

Au départ, Orange n’était qu’une société britannique, rachetée en 2000 par France Télécom. Puis le groupe a commencé à commercialiser ses propres marques sous ce nom. Jusqu’à l’adopter complètement. Officiellement pour « avoir une meilleure visibilité à l’international ». Mais aussi pour rompre avec l’histoire (et l’image) d’un ex-groupe public, dont l’Etat ne détient plus aujourd’hui que 13,4 %.

Mars 2013, de PPR à Kering

Pascal Sittler/Réa

C’était un sigle en trois lettres qui fleurait bon le XXe siècle. PPR, pour Pinault-Printemps-Redoute. Le groupe décide de changer de bannière pour accompagner sa mutation d’enseigne de distribution en groupe de luxe. Kering est une référence au mot anglais caring (« prendre soin ») et ker signifie maison, en Bretagne, terre de François Pinault.

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