Les sportifs russes qui concourront aux Jeux olympiques d’hiver seront sous la bannière neutre « Athlète olympique de Russie » (« Olympic Athlete of Russia », OAR, en anglais). / JAE C. HONG / AP

Treize sportifs russes et deux entraîneurs, bannis pour dopage puis blanchis jeudi par le Tribunal arbitral du sport (TAS), pourront participer aux Jeux olympiques 2018 de Pyeongchang (Corée du Sud), a annoncé le Comité international olympique (CIO), samedi 3 février.

A six jours de l’ouverture du rendez-vous coréen (9 au 25 février), ces 15 cas vont désormais être examinés par un panel du CIO présidé par Valérie Fourneyron, ancienne ministre des sports française.

Sanctions levées pour 28 athlètes, mais seuls 15 pourront participer aux JO

Jeudi, le TAS a levé totalement les sanctions et suspensions à vie infligées par le CIO pour 28 sportifs russes, en raison de leur implication présumée dans un système de dopage d’Etat mis en place par la Russie et qui vaut au pays d’être suspendu des JO d’hiver. Sur ces 28 sportifs, seuls 15, dont deux entraîneurs, sont autorisés à participer, les autres étant soit retraités soit ne remplissant pas les conditions, selon une source proche du dossier.

Une commission de discipline du CIO avait suspendu à vie 43 sportifs russes, dont 42 ont fait appel devant le TAS. Sur ces 42, 28 ont vu leurs sanctions totalement levées. Pour 11 autres, le TAS a levé la suspension à vie, mais maintenu la suspension pour les JO de Pyeongchang.

En raison d’un système de dopage institutionnalisé mis en lumière par un rapport de l’Agence mondiale antidopage, le CIO a suspendu la Russie pour les JO d’hiver. Seuls 169 Russes « propres » sont pour le moment admis à y participer mais sous drapeau olympique.