L’avis du « Monde » – on peut éviter

Troisième volet de la saga pour adolescents inspirée des romans à succès de James Dashner, Le Labyrinthe : Le Remède mortel mixe grossièrement les références à Mad Max, aux zombies de Romero, aux images du 11-Septembre, on en passe et des meilleures. Deux heures vingt durant, cette dystopie nous plonge dans un monde post-apocalyptique ravagé par un virus mortel terriblement puissant, dans lequel des adolescents naturellement immunisés, réduits en esclavage pour cette raison par le géant de l’industrie pharmaceutique local, entrent en résistance.

Indices subliminaux

De ces jeunes héros, on ne sait à peu près rien sinon ce que suggèrent de leur passé commun quelques indices subliminaux distillés ici et là. Ce n’est certainement pas assez pour supporter ce tunnel interminable et tristement prévisible de courses poursuites, de bagarres, d’immeubles qui s’effondrent, de cliffhangers téléphonés, qui tient lieu de film.

Avoir vu les deux premiers épisodes (respectivement sortis en France, en 2014 et 2015), en avoir conçu une forme d’attachement pour les personnages et d’intérêt pour leur aventure est sans doute la condition requise pour entrer dans le film – ce qui pose quelques questions sur la stratégie du studio, la Fox en l’occurrence, dont on se demande comment il espère rentabiliser son investissement. Pas sûr que cela suffise à y prendre du plaisir.

Le Labyrinthe : le Remède Mortel - Bande Annonce [Officielle] VF HD
Durée : 01:20

Film américain de Wes Ball. Avec Dylan O’Brien, Kaya Scodelario, Thomas Brodie-Sangster (2 h 22). Sur le Web : www.foxfrance.com/lelabyrintheleremedemortel et fr-fr.facebook.com/MazeRunnerMovie