Ces derniers jours, la reprise de l’économie mondiale, saluée par tous les secteurs, s’accompagne d’une chute des marchés mondiaux. Après la plongée du Dow Jones, l’indice vedette de la place de New York qui a perdu, lundi, 4,6 %, à 24 345 points, les Bourses européennes continuent à baisser.

  • Paris a fini en nette baisse, jeudi 8 février (– 1,98 %). L’indice CAC 40 a perdu 104,22 points à 5 151,68 points dans un volume d’échanges de 5,6 milliards d’euros. La veille, il avait fini en hausse de 1,82 %.
     
  • Francfort a cédé 3 %, le DAX retombant à 12 210,64, quelques minutes avant la fermeture, dans un marché encore à la merci des fortes turbulences de la semaine.
     
  • Londres a terminé en forte baisse de 1,49 %, plombée par la hausse de la livre après un discours ferme de la Banque d’Angleterre (BoE). L’indice FTSE-100 des principales valeurs a perdu 108,73 points à 7 170,69 points.

Ces secousses illustrent un changement fondamental : la politique ultra-accommodante des banques centrales qui ont conduit les taux au plus bas est en train de s’achever.

L’emballement de la Bourse de New York a débuté vendredi avec l’annonce d’une augmentation significative des salaires américains en janvier (la plus forte depuis 2009) qui a ravivé les craintes d’une poussée de l’inflation et d’un relèvement des taux d’intérêt par la Réserve fédérale des Etats-Unis.

Derrière ces inquiétudes, c’est surtout un désengagement plus rapide que prévu des banques centrales que les marchés redoutent, après de longues années de perfusion monétaire.