Après la Moselle, les Vosges, la Meurthe-et-Moselle et les deux départements alsaciens, le Doubs et le Territoire de Belfort ont déclenché vendredi 9 février la procédure d’alerte en raison d’un épisode de pollution atmosphérique aux particules fines PM10, selon ATMO Grand-Est, association chargée de la surveillance de la qualité de l’air.

« Cet épisode de pollution de type “combustion” se caractérise par une concentration en particules PM10 majoritairement d’origine carbonée, issues de la combustion de chauffage et/ou de moteurs de véhicules, [dont] la dispersion est défavorisée par des conditions météorologiques stables », a expliqué l’association.

Les arrêtés préfectoraux pris prévoient d’abaisser de 20 km/h la vitesse maximale autorisée sur « les axes autoroutiers et chaussées à voies séparées (…) sans descendre en dessous de 70 km/h pour toutes les catégories d’usagers ». L’ATMO Bourgogne-Franche-Comté, qui a constaté le même phénomène, a réduit de 20 km/h la vitesse maximale autorisée sur la section de l’autoroute A 36 pour la journée de samedi.

Vérification des dispositifs de filtration

Dans le Grand-Est, le brûlage à l’air libre des déchets verts, des résidus agricoles ou des déchets forestiers et l’emploi de feux d’artifice sont par ailleurs interdits.

« Les exploitants des installations classées soumises à autorisation » sont invités à s’assurer « du bon fonctionnement des dispositifs de filtration » et « les travaux générateurs de poussière sur les chantiers ne peuvent être réalisés que si un arrosage permettant l’abattage des poussières est mis simultanément en œuvre », a annoncé la préfecture de Moselle. Des dispositions similaires ont été prises dans le Bas-Rhin, le Haut-Rhin et les Vosges.

Les niveaux de concentration en particules devraient décroître dès samedi ou dimanche.