Le vent aura eu raison de l’épreuve reine du ski alpin. / Christophe Ena / AP

Le vent aura eu raison de l’épreuve reine du ski alpin. La descente messieurs, qui devait se dérouler dans la nuit de samedi 10 à dimanche 11 février, a été reportée et aura finalement lieu le jeudi 15 février à 11 heures du matin, heure locale (3 heures à Paris). Le Super G messieurs est décalé à la même heure, le vendredi 16 février.

Le report de la descente était attendu depuis la veille, avec des vents qui soufflaient à plus de 70 km/h. Le Norvégien Kjetil Jansrud, un des favoris, a applaudi cette décision, écrivant qu’il était « impératif que les conditions soient favorables ».

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Chez les Français, on a accueilli cette décision avec calme, à l’image de Brice Roger. « « On est habitué à ça nous les descendeurs donc faut pas perdre d’énergie », a-t-il dit dans un message diffusée par la Fédération française de ski, décrivant comment les descendeurs allaient occuper le temps :

« On va jouer aux cartes, on va faire un peu de sport et la journée va passer rapidement. Faudra ressortir un petit peu, faire du super G, et puis sortir, ne pas rester à l’hôtel »

L’attribution des dossards, et donc l’ordre de départ, restera le même : parmi les favoris, l’Autrichien Reichelt sera n°1, l’Autrichien Mayer sera le n°3, les Norvégiens Svindal et Jansrud les n°9 et 17 et le Suisse Feuz le n°7. Chez les Français, Brice Roger, quatrième du dernier entraînement, aura le n°6, Johan Clarey le n°12, Adrien Théaux le n° 19 et Maxime Muzaton le n°25. Les descendeurs français n’ont pas gagné depuis 2006 aux Jeux de Turin, avec Antoine Dénériaz.