Le sud-coréen Seo Yira (à gauche) et le Japonais suspendu Kei Saito lors de la course sur 1500 m à Pyeongchang, le 10 février. / MLADEN ANTONOV / AFP

Quatre jours après l’ouverture des Jeux olympiques de Pyeongchang, un premier cas officiel de dopage a été relevé. C’est le patineur de vitesse japonais Kei Saito, spécialiste du « short-track », qui est concerné, affirme mardi 13 février le Tribunal arbitral du sport (TAS), saisi de l’affaire.

« Kei Saito a été testé positif à l’acétalozamide, un produit diurétique considéré comme masquant, durant un test hors compétition », précise le TAS qui signale que le sportif a accepté d’être « provisoirement suspendu » et a quitté le village olympique.

Le premier Japonais pris pour dopage lors de Jeux d’hiver

Saito, 21 ans, avait participé samedi au 1 500 m et était prévu comme remplaçant sur le relais 5 000 m messieurs ce mardi. Il est le premier Japonais pris pour dopage lors de Jeux d’hiver. « Aucun des résultats enregistrés pendant les Jeux n’a été affecté », précise le TAS dans son communiqué.

Le comité national olympique japonais (JOC), qui n’a pas encore réagi officiellement à ce cas, a toutefois fait savoir qu’il tiendrait une conférence de presse à la mi-journée à Pyeongchang.

Durant les Jeux olympiques, les contrôles antidopage relèvent de l’Autorité indépendante des tests antidopage (ITA), une nouvelle structure dirigée par l’ancienne ministre française des Sports Valérie Fourneyron. Pendant les Jeux, les cas positifs tombent sous la juridiction du Tribunal arbitral du Sport – délocalisé à Pyeongchang pour l’occasion – et lui sont transmis directement.