Luge gréco-romaine. / EDGAR SU / REUTERS

  • C’était aujourd’hui

L’Américain Shaun White a conquis en patron un troisième titre olympique en half-pipe. Sacré à Turin (2006) et Vancouver (2010), le snowboardeur américain a réalisé un run démentiel, devançant le prodige japonais Ayumu Hirano – déjà médaillé d’argent il y a quatre ans à Sotchi – et Scotty James (Australie).

Ceci est une surprise. / PHIL NOBLE / REUTERS

Une fois n’est pas coutume, une non-Néerlandaise – Japonaise en l’occurrence – faisait figure de favorite dans une épreuve de patinage de vitesse. C’était bien mal connaître les Pays-Bas que de les imaginer laisser passer un titre dans l’anneau de Gaungeung.

Jorien ter Mors, combinaison orange donc, s’est imposée sur le 1 000 m devant deux Japonaises, Nao Kodaira et Miho Takagi. La Batave a pris une belle revanche : sacrée sur le 1 500 m à Sotchi, elle n’avait pu défendre son titre, la faute à trois compatriotes plus performantes lors des sélections nationales. Dingue.

Jason Lamy Chappuis est bien revenu, mais il n’a pas fait de miracle. De retour sur le combiné nordique après deux ans d’absence, le Français, en or à Vancouver (2010), n’a pris que la 31e place sur le petit tremplin. Une épreuve remportée par l’Allemand Eric Frenzel, qui conserve donc son titre.

  • C’est au programme

Partez vite vous coucher après la lecture de la gazette, car le programme de la journée est très, très chargé. Et quelques médailles tricolores sont attendues.

La première, si le vent laisse quelque répit aux organisateurs, pourrait revenir à Tessa Worley. La Française, championne du monde de la spécialité l’an passé, compte parmi les favorites du géant, dont la première manche s’élancera à 2 heures. La deuxième est annoncée à 5 h 45. Taina Barioz et Adeline Baud-Mugnier ne seront pas de trop, dans le camp français, pour barrer la route à l’Américaine Mikaela Shriffin, qui espère débuter enfin ses jeux.

Martin s’en va-t-en-guerre. / FRANCOIS-XAVIER MARIT / AFP

Toujours sur le site sacré de Jeongseon, la descente messieurs est programmée à 3 h 30. Adrien Théaux, Johan Clarey, Brice Roger et Maxence Muzaton seront dans le portique de départ. Une breloque n’est pas impossible.

Dans le même temps, Pierre Vaultier, tenant du titre, prendra part aux qualifications du snowboardcross, en compagnie de Ken Vuagnoux, Loan Bozzolo et Merlin Surget. Premiers runs à 3 heures.

Le temps de régler les carabines, direction le site d’Alpensia. Les biathlètes bleus tenteront d’embellir leur tableau de chasse, déjà décoré des deux médailles piochées par Anaïs Bescond et Martin Fourcade. Coup d’envoi de l’individuel dames (15 km) à 9 h 15. Les messieurs (20 km) partiront, eux, à partir de 12 heures.

Ouf !

  • C’est vu

Un fil à la patte

Coud-coud. / ERIC GAILLARD / REUTERS

L’entraîneur de l’équipe finlandaise de snowboard a dispensé un cours de tricot en conférence de presse. Une activité qu’Antti Koskinen a l’habitude de pratiquer dans le portique de départ des compétitions, pour lutter contre le stress. Légèrement ridicule à l’écran, la danse des aiguilles en mondiovision n’a pas l’air de perturber ses athlètes : Enni Rukajärvi a décroché le bronze en slopestyle.

Un corps-à-corps

On cherche. Aidez-nous, vous ne serez pas de trop.

  • C’est dit
« Primo, terminer avant qu’ils éteignent la lumière. Deuzio, ne pas se prendre un arbre. »

Ceci n’est pas la feuille de route de Jean-Marc, favori du concours de danse disco organisé vendredi au Macumba, mais celle de Pita Taufatofua, engagé le même jour sur le 15 km de ski de fond des Jeux de Pyeongchang.

Le roi de la glisse. / KAI PFAFFENBACH / REUTERS

Le Tongien de 34 ans, qui avait fait fureur en défilant torse nu lors de la cérémonie d’ouverture, le corps plus huileux qu’un beignet sur la plage du Grau-du-Roi, se présentera au départ, avec pour seul espoir de rallier l’arrivée. Sa préparation originale – un an d’entraînement sur skis à roulettes et trois petits mois sur neige – laisse augurer une course rocambolesque.

Véritable couteau suisse du comité olympique tongien, qu’il avait représenté en taekwondo en 2016, aux JO de Rio, Pita Taufatofua s’est confié au meilleur d’entre nous, Adrien Pécout. Un papier réalisé – et à lire – topless.

Vous avez bien lu ! Pour nos lecteurs anglais LV8, Lindsey Vonn cherche un compagnon pour la Saint-Valentin. Pas besoin de vous précipiter sur le site d’Air France, aucun avion ne vous permettra d’arriver dans le village olympique à temps.

  • C’est chic Corée

La paix n’a pas de prix ? Allez dire ça à nos amis sud-coréens. Le ministère de l’unification du pays hôte a validé le règlement de l’ardoise laissée par leurs non moins amis du Nord. Total des frais : 2,6 millions de dollars (2,1 millions d’euros). Soit le coût de l’accueil d’une équipe de démonstration de taekwondo, d’une troupe d’artistes et de la déjà mythique armée de pom-pom girls.

Million Dollar Ladies. / ED JONES / AFP

Séoul a pris soin de préciser que le paiement s’était fait en concertation avec ses homologues étrangers, le pays dirigé par Kim Jong-un faisant l’objet de sanctions internationales.

La délégation envoyée par Pyongyang comptant 424 personnes, le séjour a coûté 5 000 euros par tête. Le journal regrette de ne pas avoir choisi deux pigistes nord-coréens pour couvrir l’événement sur place.