Des avocats américains réalisent des mini-portraits en vidéo de leurs clients. Leur but : solliciter l’indulgence du juge. Sur fond de musique larmoyante, de photos de famille et de témoignages de proches, ces vidéos jouent à fond la carte de l’émotion. Plusieurs avocats et boîtes de production américains s’en sont fait une spécialité. La pratique est aussi autorisée en France, mais elle ne semble pas y rencontrer le même succès.

Selon Doug Passon, l’un des avocats états-uniens qui réalisent ce type de petits films, le procédé fonctionne. Les juges, qui bien souvent n’ont jamais rencontré les personnes qu’ils sanctionnent, seraient sensibles au parcours de vie du prévenu. Les peines qu’ils administrent seraient alors moins lourdes que prévu.