Lors des JO de Sotchi, en 2014, les skieurs de fond norvégiens étaient à la traîne. La faute selon eux à un homme : Knut Nystad, le responsable du fartage de leurs skis. S’agit-il uniquement de mauvaise foi, ou un fartage défaillant peut-il vraiment désavantager dans une course ?

Pour le savoir, Le Monde a interrogé Caroline Cohen, physicienne du laboratoire d’hydrodynamique de l’Ecole polytechnique (LadHyx), Lydéric Bocquet, directeur de recherche au CNRS, ainsi que Nicolas Vandel, responsable technique de l’équipe de France de combiné nordique. Et s’il s’avère que le fart peut effectivement jouer un rôle important dans la manière qu’a le ski de glisser sur la neige, la façon de l’utiliser, elle, est bien plus complexe qu’elle n’en a l’air. Explications en images.

Sources :