On ne l’avait pas entendue jusqu’alors, tandis que le clan Hallyday continuait de se déchirer autour de la succession du chanteur mort en décembre. Sylvie Vartan est sortie de son silence vendredi pour dénoncer, dans un communiqué à l’AFP, de « fausses informations » sur une donation dont Johnny Hallyday aurait fait bénéficier leur fils David.

« Je suis consternée des fausses informations qui circulent à dessein insinuant que mon fils David aurait été gratifié d’une partie de la maison que nous avions achetée à Paris avec son père il y a plus de trente ans », dit-elle, affirmant avoir demandé à Johnny, au moment de leur divorce, de donner à leur fils la part qui devait lui revenir à elle.

« Lors de notre séparation après dix-huit ans de vie commune, j’ai purement et simplement refusé de recevoir de Johnny, sous forme de donation, sa part de la maison, préférant que cela revienne directement à notre unique fils. (…) C’est moi, et moi seule, qui ait voulu gratifier notre fils. »

« Tout ça est scandaleux ! »

La chanteuse dément des informations de presse selon lesquelles son ex-époux « aurait aussi payé le redressement fiscal de notre fils » : « Tout ça est scandaleux ! Ce n’est que fabrication et mensonge. » « Evidemment, je comprends bien les raisons pour lesquelles on cherche à travestir la vérité afin d’atteindre mon fils », ajoute-t-elle.

« Pouvez-vous imaginer une seule seconde ce que peut ressentir David, artiste lui-même, fils d’artistes, d’être privé de tout droit de regard sur la gestion de l’héritage artistique de son père ? », s’insurge-t-elle encore. « Ça me sidère. C’est pour cela que je ne peux le tolérer et sors ainsi de ma réserve », conclut le communiqué de Sylvie Vartan, arrivée vendredi à Paris de Los Angeles, où elle réside.

Après une semaine de déclarations cinglantes par avocats interposés, la saga familiale vire à l’imbroglio juridique, les deux aînés du rocker, David et Laura, dénonçant le testament américain de leur père au seul profit de sa veuve, quand le camp adverse leur oppose des donations dont ils auraient bénéficié. « La vérité des montages juridiques et la vérité des chiffres seront bientôt établies par la justice », a affirmé Laura Smet dans un communiqué transmis vendredi à l’AFP par ses avocats.

Vendredi Eddy Mitchell a soutenu Laura, sa filleule. « Je ne comprends pas que l’on puisse déshériter ses enfants », a-t-il dit dans une déclaration à l’AFP. Pendant ce temps la grand-mère de Laeticia appuyait sa petite-fille, au micro de M6 : « C’est elle qui gagnera, c’est elle qui a raison. »