Des soldats des forces maliennes patrouillent avec la mission française Barkhane, en novembre 2017. / HANDOUT / AFP

La France a annoncé, vendredi 16 février, avoir porté un coup significatif aux groupes armés djihadistes dans le nord-est du Mali, par un raid « audacieux » des forces françaises de l’opération Barkhane au cours duquel une vingtaine de personnes – dont des chefs – ont été tuées ou capturées.

« Vingt-trois terroristes, dont des chefs d’Ansar Eddine ainsi que d’Al Mourabitoune, connus pour leurs exactions à l’encontre de la population malienne, ont été tués ou capturés dans cette opération » qui a été menée dans la nuit de mardi à mercredi, a déclaré, vendredi, le général François Lecointre, chef d’état-major des armées, dans un communiqué. « Cette action d’éclat porte un coup significatif aux groupes armés terroristes », souligne-t-il.

Trois objectifs

Le raid, qui impliquait les forces spéciales françaises, s’est concentré sur « trois objectifs de groupes armés terroristes » entre Boghassa et Tin Zaouatine, dans une zone de prédilection du groupe Ansar Dine, avait-on appris jeudi.

Ansar Dine est un groupe armé salafiste fondé en 2012 et dirigé par Iyad Ag Ghali. Le chef touareg malien est « un terroriste et un criminel » contre lequel la France mène une guerre sans la moindre négociation, avait déclaré le président de la République Emmanuel Macron en décembre 2017. Al Mourabitoune est pour sa part lié à Al Qaïda et est commandé par l’Algérien Mokhtar Belmokhtar. Les deux groupes avaient annoncé il y a près d’un an qu’ils allaient fusionner leurs forces.