• C’était aujourd’hui

Simon Schempp et Martin Fourcade, à l’arrivée de la mass-start, le 18 février 2018. / Andrew Medichini / AP

Il a vu se répéter le même scénario qu’il y a quatre ans, mais cette fois-ci, Martin Fourcade est bien sacré champion olympique de la mass-start de biathlon. Le Français s’impose d’un cheveu devant l’Allemand Simon Schempp pour aller remporter son quatrième titre olympique, le deuxième à Pyeongchang, et devenir le Français le plus sacré aux JO à égalité avec les escrimeurs Christian D’Oriola et Lucien Gaudin.

Deux titres olympiques également à Pyeongchang pour Marcel Hirscher. L’Autrichien s’est imposé en slalom géant cinq jours après s’être imposé en combiné. Après sa deuxième place, Alexis Pinturault doit cette fois-ci se contenter d’une médaille de bronze, pour quatre petits centièmes. C’est le Norvégien Henrik Kristoffersen qui prend l’argent.

Jean-Marc Gaillard, Maurice Manificat, Clement Parisse et Adrien Backscheider cle 18 février 2018. / JONATHAN NACKSTRAND / AFP

Autre médaille de bronze pour les Français en relais 4 x 10 kilomètres masculin. Jean-Marc Gaillard, Maurice Manificat, Clement Parisse, Adrien Backscheider prennent la troisième place, derrière la Norvège, et la Russie, soit le même ordre qu’à Sotchi, avant que la Russie ne soit déclassée.

Attendue par son pays, la Sud-Coréenne Lee Sang-hwa, double tenante du titre, a finalement été battue en finale du 500 mètres en patinage de vitesse. C’est la Japonaise Nao Kodaira qui remporte le titre olympique.

Enfin, en ski acrobatique, en saut, l’Ukrainien Oleksandr Abramenko s’est imposé, tandis qu’en slopestyle, c’est le Norvégien Oystein Braten, qui a finalement remporté l’or. Les deux Français en lice dans cette épreuve, Antoine Adelisse et Benoît Buratti ont été éliminés dès les qualifications.

  • C’est au programme

Gabriella Papadakis et Guillaume Cizeron à Moscou, le 20 janvier 2018. / Pavel Golovkin / AP

Seize ans après Marina Anissina et Gwendal Peizerat à Salt Lake City, le patinage sur glace français peut rêver d’une nouvelle médaille. Gabriella Papadakis et Guillaume Cizeron, débutent la compétition ce lundi à particr de 2 heures du matin (heure française) avec le programme court de danse sur glace, avant le programme libre mardi. Un grand duel devrait les opposer aux Canadiens Tessa Virtue et Scott Moir, doubles champions olympiques en titre.

Un peu avant, à 1 h 30, les amateurs de snowboard suivront les qualifications en « Big Air » (c’est le nom de l’épreuve) sans Lucile Lefèvre, la Française ayant dû déclarer forfait après une chute. En ski acrobatique, l’épreuve de halfpipe dames verra les Françaises Anaïs Caradeux et Marie Martinod essayer de décrocher une place en finale (2 heures). Enfin, en bob à 2, Dorian Hauterville et Romain Heinrich essaieront de faire leur retard lors des troisième et quatre manches. Ils occupent actuellement la 17e place.

Pour les fans de hockey, les deux demi-finales féminines entre les Etats-Unis et la Finlande et le Canada et la Russie seront à suivre à 5 h 10 et 13 h 10. Pour ceux qui préfèrent le patinage de vitesse, la finale homme du 500 mètres messieurs débutera à 12 h 53 précisément. Et pour les amateurs de sensations fortes, rendez-vous pour le saut à skis par équipes à partir de 13 h 30.

  • C’est dit
« Ils l’ont tout simplement exclu de la compétition »

Le président biélorusse Alexandre Loukachenko n’était pas content du sort réservé à Anton Kushnir, médaillé d’or lors des derniers Jeux olympiques d’hiver à Sotchi en 2014, mais éliminé dès les qualifications lors de l’épreuve de sauts freestyle, rapporte l’AFP.

Selon lui, les juges suisse, russe et chinois « savaient que s’ils laissaient [Anton Kushnir] accéder à la finale, ce serait la fin pour tous les autres », et les athlètes de leur pays.

« J’ai dû réveiller la nuit en toute urgence le ministère des affaires étrangères, déclencher les services de l’ambassade en Corée, envoyer immédiatement un télégramme gouvernemental à [Thomas] Bach [le président du Comité international olympique]. Je lui ai dit ce que je pensais, mais plus gentiment. C’est tout à fait honteux. »

Alexandre Loukachenko dirige depuis 1994 la Biélorussie d’une poigne autoritaire. Malheureusement pour lui, cette sortie n’a pas aidé son athlète, éliminé malgré les protestations de son président. C’est finalement l’Ukrainien Oleksandr Abramenko qui a remporté l’or devant le Chinois Jia Zongyang et le Russe Ilia Burov.

  • C’est vu

On se doutait qu’il fallait être à moitié fou pour monter dans un bobsleigh, en voici la preuve. Sur son compte Twitter, France TV Sport a diffusé une vue à la première personne de ce que vivent les pilotes de bobsleigh. Spoiler : ça va très, très vite.

  • C’est (pas) chic Corée

Quelques jours après le patineur de vitesse japonais Kei Saito, spécialiste du short-track et premier cas officiel de dopage des JO de Pyeongchang, c’est un Russe qui s’est fait rattraper par la patrouille, toujours selon l’AFP.

« Un sportif russe, participant aux Jeux olympiques de Pyeongchang, est impliqué dans un cas de dopage au meldonium, un produit figurant sur la liste des produits prohibés. »

Alexandre Krushelnytsky et Anastasia Bryzgalova en bronze le 14 février 2018. / MARTIN BUREAU / AFP

Selon le site spécialisé « Inside The Games », ce sportif russe serait Alexandre Krushelnytsky, médaillé de bronze en double mixte au curling. Le site précise cependant que le résultat n’a pas encore été confirmé et que l’échantillon-B doit être ouvert et analysé lundi.

« Krushelnytsky a indiqué à des officiels russes qu’il craint que quelqu’un a mis du meldonium dans son verre, à son camp d’entraînement, au Japon, avant qu’il n’arrive en Corée du Sud. Cette affirmation est en train d’être vérifiée. »

Si ce cas venait à être confirmé, Krushelnytsky serait privé de sa médaille de bronze, et enverrait un très mauvais message au CIO, qui a autorisé 168 sportifs russes à participer aux JO sous bannière neutre et l’appellation « athlètes olympiques de Russie ». Une mesure prise après la suspension du Comité olympique russe pour avoir établi un système de dopage généralisé, notamment à l’occasion des précédents Jeux d’hiver, dans la localité russe de Sotchi.