Le Slovène Ziga Jeglic est le troisième sportif contrôlé positif lors des Jeux de Pyeongchang. / JUNG YEON-JE / AFP

Contrôlé positif au fénotérol, un bronchodilatateur, à la suite d’un test réalisé en compétition, à Pyeongchang (Corée du Sud), le sportif a accepté sa suspension provisoire, précise dans un communiqué, le Tribunal arbitral du sport (TAS), chargé de délivrer les sanctions pour les infractions commises durant les Jeux.

L’instance, qui siège habituellement à Lausanne, en Suisse, est pour ce faire délocalisée à Pyeongchang durant la période des Jeux olympiques.

Le joueur, qui évolue en temps normal dans le championnat russe de la KHL, avec le club de Neftekhimik Nijnekamsk, est bien évidemment « suspendu de toutes les compétitions restantes à Pyeongchang 2018 et quittera le village olympique dans les vingt-quatre heures », ajoute le TAS. L’instance va étudier son cas et « rendra sa décision après la fin des Jeux », conclut le communiqué du Comité international olympique.

Troisième sportif contrôlé positif

Dans les trois premiers matchs de la Slovénie à Pyeongchang, Ziga Jeglic a notamment marqué dans la séance de tirs au but du match remporté par son équipe contre la Slovaquie, samedi (3-2 t.a.b.).

Sa sélection a été éliminée de la compétition mardi 20 février, après sa défaite contre la Norvège en barrage d’accession aux quarts de finale des Jeux.

Ziga Jeglic est le troisième cas de dopage enregistré depuis le début des JO, après le Japonais Kei Saito (en short-track) et le Russe sous bannière olympique Alexandre Krouchelnitski (curling).

Le curleur russe contrôlé positif deux fois en deux jours

Le joueur de curling russe, Alexandre Krouchelnitski, a été contrôlé positif deux fois en deux jours au meldonium, durant les Jeux de Pyeongchang (Corée du Sud), annonce l’AFP.

Lundi 19 février, le Tribunal arbitral du sport (TAS), saisi de l’affaire, avait confirmé que le sportif, médaillé de bronze dans l’épreuve de curling mixte, avait été contrôlé positif.

Dans un tel cas de double contrôle au résultat identique, « si le cas n’a pas été jugé, cela revient à un seul cas » de dopage, a précisé une autre source interrogée par l’agence française.

Le meldonium, surtout utilisé dans les pays d’Europe de l’Est, est normalement destiné à soigner les angines et les cardiopathies afin d’augmenter les performances des sujets malades. Son usage a été détourné notamment dans dans les épreuves de vitesse, car il accroît la vascularisation du muscle cardiaque.