Des cheminots travaillent en région parisienne. / Charles Platiau / REUTERS

Guillaume Pepy a réagi pour la première fois, mardi 20 février sur France Info, à la réforme annoncée de la SNCF en affirmant qu’il n’y aurait pas de privatisation, « même pas en rêve ».

Dans le rapport rendu par Jean-Cyril Spinetta présentant des pistes de réformes pour la SNCF figure la proposition de faire de l’entreprise ferroviaire plusieurs « sociétés anonymes à capitaux publics ». Or « une société nationale, elle ne peut pas être privatisée », a insisté le dirigeant de la SNCF.

M. Pepy a défendu la voie de « la concertation, la négociation » pour éviter une grève des cheminots, dont il a toutefois reconnu « l’inquiétude » après la présentation la semaine dernière du rapport Spinetta. « Plus il y a de concertation, moins il y a de tension », a-t-il convenu.

Appel à la mobilisation le 22 mars

La ministre des transports Elisabeth Borne a reçu lundi les quatre syndicats représentatifs du groupe. Chacun a réaffirmé ses « limites » quant aux pistes esquissées pour l’avenir du groupe ferroviaire.

Le premier syndicat de la SNCF, la CGT-Cheminots, qui appelle à la mobilisation le 22 mars, n’a pas prévu de « grève nationale » ce jour-là. La suite dépendra de ce que va annoncer le premier ministre Edouard Philippe, a-t-il dit.

« Si chacun fait un effort (…), si tout le monde se met ensemble, parce que tout le monde a intérêt à cette réforme, à ce moment-là, on peut améliorer le système ferroviaire français et en faire un des meilleurs d’Europe », a affirmé Guillaume Pepy.