Les forces de l’ordre ont lancé, jeudi 22 février au matin, une opération d’évacuation des opposants au projet d’enfouissement de déchets nucléaires. / JEAN-CHRISTOPHE VERHAEGEN / AFP

Dans un tweet publié tôt jeudi 22 février, le ministre de l’intérieur Gérard Collomb a annoncé le début de l’opération d’évacuation des opposants au projet d’enfouissement de déchets nucléaires à Bure (Meuse).

C’est sur ce site qu’est prévu le projet Cigéo destiné à enfouir, dans le sous-sol argileux du village de Bure (82 habitants), 85 000 m3 de déchets nucléaires à haute activité et à vie longue. Les forces de l’ordre mettent ainsi à exécution une décision de justice prise en avril par le tribunal de grande instance de Bar-le-Duc.

Mise en service prévu vers 2026 ou 2027

Mais l’été dernier, les opposants au projet s’étaient sentis confortés dans leur combat après les réserves émises par l’Autorité de sûreté nucléaire et l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire, sur la fiabilité du site de stockage souterrain tel qu’il est pour l’instant conçu.

Et par la décision de l’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra) de repousser à la mi-2019 la demande d’autorisation de création de Cigéo. La mise en service du « cimetière radioactif » est ainsi désormais prévue vers 2026 ou 2027.

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