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Arrivée à la cinquième place de l’épreuve de skicross, vendredi 23 février, la Française Alizée Barron obtient le meilleur classement français de ces JO dans cette discipline, habituellement dominée par les skieurs et skieuses tricolores.

Seule Française qualifiée pour les demi-finales après l’élimination de Marielle Berger Sabbatel et la blessure d’Ophélie David, Alizée Barron n’est pas parvenue à se qualifier pour le run décisif, barrée par des Canadiennes bien trop rapides sur leurs skis. Ce sont elles, au final, qui se sont adjugées les meilleures médailles : en or pour Kelsey Serwa et en argent pour Britanny Phelan, devant la Suissesse Fanny Smith en bronze.

C’est au terme de la petite finale, qu’elle n’avait « pas du tout envie de disputer », que Barron est allé chercher cette place symbolique. « Ça fait une semaine que je suis ici, que je me régale dans le parcours, et pour tous ceux qui regardaient en France, je me devais d’assurer ce coup-là et je suis allé chercher cette petite victoire », a-t-elle dit sur France Télévision.

Quatre ans après le podium 100 % français qui avait fait découvrir cette épreuve de glisse au grand public, la France quitte les Jeux olympiques de Pyeongchang sans le moindre podium, largement distancés par les Canadiens qui auront pris l’or aussi chez les hommes avec Brady Leman. En 2014, c’était déjà Serwa en argent ches les filles, derrière une autre Canadienne, Marielle Thompson.

« C’est pas top. On est venus chercher des médailles et on rentre sans. On va réfléchir à ce qui n’a pas fonctionné », a dit à l’AFP le chef de l’équipe de skicross Michel Lucatelli.

« On a vécu six ans magnifiques avec ces athlètes-là. Il y a eu bien sûr le triplé à Sotchi, des victoires en Coupe du Monde. On a écrit une page d’histoire du skicross au niveau mondial ».