Passé par Manchester City, Samir Nasri est sans club depuis son départ du club turc d’Antalyaspor. / Adam Davy / AP

Parti du club turc d’Antalyaspor et en contact avec Las Palmas, Samir Nasri ne pourra pas s’engager avec une nouvelle équipe avant six mois : l’UEFA a confirmé mardi 27 février la suspension du Français pour « violation des règles antidopage ».

L’ancien joueur de Manchester City risquait jusqu’à quatre ans de suspension pour avoir reçu un traitement en intraveineuse en 2016, alors qu’il était prêté au FC Séville.

L’agence espagnole antidopage avait ouvert une enquête après la publication sur les réseaux sociaux, par la clinique américaine spécialisée Drip Doctors, de photos sur lesquelles posait le joueur.

« Méthode prohibée »

Ces clichés étaient accompagnés d’un message expliquant que la clinique avait traité le joueur pour « le maintenir hydraté et en parfaite condition physique tout au long de sa saison chargée avec le FC Séville ». Le traitement en question, appelé « Immunity IV Drip » par la clinique, est décrit comme « une perfusion pour stimuler le système immunitaire et prévenir les maladies liées au voyage ». Or l’agence mondiale antidopage (AMA) considère qu’il s’agit d’une « méthode prohibée », comme le rappelle l’UEFA.

En effet, ce genre de traitement en intraveineuse est interdit à moins d’être administré en très petite quantité (50 millilitres toutes les six heures) ou d’être fourni dans le cadre d’une autorisation d’usage thérapeutique. Le club de Séville avait alors demandé qu’une autorisation rétroactive soit accordée au joueur, mais cette demande avait été refusée.

L’ancien joueur de l’OM et d’Arsenal devra patienter avant de relancer sa carrière. Il peut toutefois encore faire appel de sa suspension.