Environ un millier de salariés étaient réunis devant le siège de Carrefour, à Massy (Essonne), le 1er mars. / Thibault Camus / AP

Environ un millier de salariés de Carrefour ont manifesté jeudi 1er mars devant le siège de l’entreprise à Massy (Essonne), à l’appel de Force ouvrière, pour « la défense de l’emploi » après l’annonce de suppressions de postes fin janvier. Carrefour prévoit la suppression de 2 400 postes dans les sièges du groupe, via un plan de départs volontaires, et la sortie du groupe de 273 ex-magasins Dia, qui affecte 2 100 salariés, avec un plan social à la clé.

Une délégation du syndicat était reçue à 12 h 30 par un responsable de la direction, pour qui entre 600 et 700 personnes étaient réunies jeudi à Massy. « On est prêts à discuter », a assuré M. Enguelz, de FO, tout en prévenant que « la prochaine étape, c’est la grève générale, avec le blocage des entrepôts et des magasins ». Il a évoqué pour cette grève « une date symbolique ».

Perte de 500 millions d’euros

Les négociations sur le plan de sauvegarde de l’emploi de la branche Carrefour Proximité ont débuté la semaine dernière, celles sur le plan de départs volontaires de 2 400 salariés des sièges du groupe ont commencé lundi.

Publiés mercredi, les résultats de Carrefour France montrent une perte de 500 millions d’euros, ce qui justifie pour son patron, Alexandre Bompard, de « mettre en œuvre sans délai son plan de transformation » annoncé fin janvier.