A l’occasion des derniers jours de l’exposition MoMA à la fondation Louis-Vuitton, le critique d’art Hector Obalk en propose une visite subjective, comparant la sculpture de Brancusi aux objets industriels du début du siècle et anaysant l’étonnante tridimensionnalité des pommes de Cézanne, qui surgissent de la bidimensionnalité d’une écriture très abstraite avant la lettre.

Il oppose le surréalisme précurseur des peintures de De Chirico au surréalisme plus subtil des photographies d’Eugène Atget et compare enfin la richesse du vocabulaire de Dali à la moins grande richesse de celui de Magritte, concluant à la supériorité de Cézanne sur tous ces peintres de la « modernité ».