Laura Smet et David Hallyday arrivent à l’église de la Madeleine pour l’hommage à Johnny Hallyday à Paris, le 9 décembre 2017. / Francois Mori / AP

Après Sylvie Vartan, c’est au tour de Nathalie Baye de sortir de son silence. L’ancienne épouse du chanteur estime que les premiers enfants de Johnny Hallyday, Laura et David , sont « niés dans leur filliation artistique » en se voyant refuser « le droit d’écouter l’album posthume de leur père », dans un communiqué transmis lundi 5 mars dans la soirée au Figaro.

L’actrice affirme que ce refus est « reçu comme une vraie douleur et une grande injustice » par sa fille Laura Smet et David Hallyday.

« Je connais Johnny, nous nous sommes aimés. Notre complicité et affection a été présente jusqu’à la fin. Johnny aimait ses enfants, les aînés David et Laura ainsi que Jade et Joy. Malheureusement, les aînés étaient les bêtes noires de leur belle-mère », dit-elle dans ce texte, où elle a des mots très durs pour la dernière épouse du rockeur, Laeticia.

Nathalie Baye assure également que « Johnny était un homme épuisé, très seul malgré le monde autour de lui » qui «  dégageait depuis longtemps beaucoup de tristesse ».

Une première audience fixée au 15 mars

Jeudi dernier, l’avocat de Laeticia Hallyday, Me Ardavan Amir-Aslani, a affirmé que Johnny avait « pris toutes les décisions concernant sa succession avec toutes ses facultés mentales et son libre-arbitre ».

L’avocat réagissait à des déclarations de Sylvie Vartan qui avait jugé impossible que le rockeur ait pu déshériter « de son plein gré » ses deux premiers enfants.

Près de trois mois après la mort de Johnny, décédé le 6 décembre des suites d’un cancer, Laura Smet et David Hallyday, âgés de 34 et 51 ans, ont lancé des procédures pour faire annuler le testament de leur père, rédigé aux États-Unis au seul bénéfice de sa veuve.

David et Laura ont notamment intenté une action en référé pour obtenir un droit de regard sur l’album posthume de Johnny, ainsi que le gel de son patrimoine dans l’attente du règlement du litige sur l’héritage. Une première audience a été fixée au 15 mars devant le tribunal de Nanterre.