Emmanuel Macron à l’Ecole Nationale d'Administration Pénitentiaire (Agen), le 6 mars / MEHDI FEDOUACH / AFP

Emmanuel Macron a présenté, mardi 6 mars à Agen, devant l’Ecole nationale d’administration pénitentiaire (ENAP), sa réforme pénale destinée à lutter contre la surpopulation carcérale et à redonner du sens à la peine.

« Pour les peines inférieures à un an, nous mettrons un terme à l’automaticité » du recours à la prison, a déclaré le président de la République, appelant également à « proscrire les peines de prison inférieures à un mois ».

« Plus d’aménagement » pour les peines supérieures à un an

Les peines de un à six mois pourront s’exécuter hors des établissements pénitentiaires afin de lutter contre la surpopulation carcérale et de redonner du sens à la peine. « Il ne s’agira clairement pas d’une concession à la fermeté nécessaire face à la délinquance, au contraire », a ajouté le président de la République.

En revanche, il n’y aura « plus d’aménagement » pour les peines de plus d’un an, et le juge d’application des peines ne sera donc plus saisi.

Le président a également annoncé la création de 1 500 postes de conseillers de réinsertion.