C’est un petit pas, mais il amorce peut-être une nouvelle étape pour la Banque centrale européenne (BCE). L’institution de Francfort a renoncé, jeudi 8 mars, à la possibilité d’augmenter le volume mensuel de ses rachats de dettes publiques et privées.

Dans son traditionnel communiqué sur les taux, la BCE a supprimé la phrase, répétée à chaque réunion depuis décembre 2016, prévoyant « d’accroître » si nécessaire « le volume » de ce programme, actuellement fixé à 30 milliards d’euros par mois. Celui-ci représente déjà près de 2 400 milliards d’euros depuis son lancement, en mars 2015.

En revanche, la Banque centrale européenne a maintenu ses taux directeurs au plus bas. Le principal taux de refinancement a été laissé à zéro, tandis que les banques continueront à payer à la BCE un intérêt négatif de 0,40 % pour les liquidités dont elles n’ont pas l’utilité immédiate.