Salah Abdeslam, seul membre encore en vie des djihadistes des attentats du 13 novembre 2015, s’est exprimé vendredi 9 mars pour la première fois devant le juge français chargé de l’enquête, pour dédouaner un suspect soupçonné de l’avoir aidé dans sa cavale, selon l’Agence France-Presse.

Confronté à Ali Oulkadi, un proche de son frère Brahim, mort en kamikaze le 13 novembre, Salah Abdeslam a affirmé n’avoir « jamais sollicité » l’aide de ce suspect, d’après une source proche du dossier.

Muré dans le silence depuis son transfert de Belgique en France en avril 2016

Jusqu’à présent, Salah Abdeslam est toujours resté muet devant les enquêteurs français, qui tentent de faire la lumière sur l’organisation des attentats meurtriers de Paris et des abords du Stade de France (Seine-Saint-Denis).

Il est apparu le mois dernier lors de son procès en Belgique pour sa participation présumée à une fusillade à Bruxelles quelques jours avant son arrestation, en mars 2016 à Molenbeek (Bruxelles) – le jugement n’a pas encore été rendu.