Des avions israéliens ont attaqué, durant la nuit de samedi 17 à dimanche 18 mars, une « cible militaire » du Hamas – principal mouvement islamique palestinien – dans la bande de Gaza. Ce raid intervient après l’explosion d’un engin piégé à la frontière entre cette région et Israël, a annoncé l’armée. « L’organisation terroriste du Hamas doit rendre des comptes pour tout ce qui se passe dans et à partir de la bande de Gaza », a ajouté l’armée dans un communiqué.

« L’armée israélienne continuera à opérer par tous les moyens à sa disposition pour assurer la sécurité des civils israéliens », a prévenu l’armée sans donner d’autres détails. Selon des sources palestiniennes, cette attaque n’a pas fait de blessé.

Un engin explosif a été actionné samedi près de la frontière entre la bande de Gaza et Israël sans faire de victime. L’armée israélienne avait déjà procédé samedi à des représailles visant le Hamas. Des chars israéliens ont visé un poste d’observation appartenant au Hamas. Selon des sources palestiniennes, ces tirs de représailles ont fait un blessé léger.

Une trêve ébranlée

Deux engins explosifs avaient été actionnés jeudi le long de la frontière ce qui avait déjà provoqué des attaques israéliennes contre des positions du Hamas. Les explosions n’ont pas été revendiquées, mais Israël considère que le Hamas est responsable de ce qui se passe dans la bande de Gaza.

Israël, le Hamas ainsi que ses alliés observent un cessez-le-feu tendu de part et d’autre de la barrière depuis la guerre de 2014, la troisième en six ans dans l’enclave.

Cette trêve est régulièrement ébranlée, notamment par des tirs de projectiles en provenance du territoire vers Israël, qui riposte systématiquement en prenant pour cibles des positions du Hamas, même si les roquettes sont communément attribuées à d’autres groupes. Quatre soldats israéliens avaient été blessés le 17 février dans l’explosion d’un engin disposé le long de la barrière israélienne, provoquant une riposte israélienne.