Le groupe israélien, surendetté, a annoncé en décembre 2017 un plan de suppression de 25 % de ses effectifs mondiaux, soit 14 000 emplois dans le monde. / FRED DUFOUR / AFP

Dans le cadre d’une vaste restructuration de son organisation à l’échelle mondiale, le groupe pharmaceutique israélien Teva a annoncé un plan de suppression de 248 postes sur ses 578 en France. « Un plan de départs volontaires sera soumis dans un premier temps et sera suivi par un plan de départs contraints », précise Teva dans un communiqué, mardi 20 mars.

Sur les 578 postes que compte Teva en France, 61 postes sont déjà vacants et 60 autres postes seront réaffectés à d’autres tâches en interne, est-il précisé. Le projet prévoit en outre la création de 22 postes, « principalement liés aux métiers de la connaissance clients », de la stratégie numérique et multicanale, ainsi qu’à la simplification des processus internes.

Le groupe justifie ce plan par la « pression sur les prix » des médicaments, des « charges élevées » dues aux exigences réglementaires et environnementales ainsi qu’un « retard » de la pénétration des médicaments génériques dans le pays.

Tâches administratives et délégués médicaux

La restructuration du groupe qui n’a pas d’usine en France va concerner les tâches administratives du siège de La Défense, près de Paris, ainsi que les « délégués médicaux », chargés de la promotion de ses médicaments auprès des médecins et des hôpitaux dans toute la France.

Teva France prévoit de transformer son modèle commercial, de déployer de nouvelles solutions numériques et de refonder son organisation administrative.

Le groupe israélien, surendetté, a annoncé en décembre un plan de suppression de 25 % de ses effectifs mondiaux, soit 14 000 emplois dans le monde, afin de dégager 3 milliards de dollars d’économies d’ici à la fin de 2019.