Jacques Rançon dans le box des accusés de la cour d’assises de Perpignan, le 26 mars. / RAYMOND ROIG / AFP

Jacques Rançon, surnommé le « tueur de la gare de Perpignan », a été condamné, lundi 26 septembre, par la cour d’assises des Pyrénées-Orientales à la réclusion criminelle à perpétuité assortie d’une période de sûreté de vingt-deux ans. Veste grise et chemise claire, Jacques Rançon n’a pas réagi au verdict.

A l’issue de trois semaines de procès très éprouvantes, souvent au-delà du supportable, l’avocat général Luc-André Lenormand avait requis jeudi la peine maximale, contre l’accusé, âgé de 58 ans.

Celui que les policiers ont mis dix-sept ans à identifier était jugé depuis le 5 mars pour les viols et les meurtres de Moktaria Chaïb, 19 ans, et de Marie-Hélène Gonzalez, 22 ans, accompagnés d’atroces mutilations. Il est également accusé d’une tentative de meurtre sur une troisième femme, laissée pour morte, et d’une tentative de viol sur une quatrième jeune fille. Des crimes commis entre 1997 et 1998.