Cinq semaines après le lancement de l’offensive dans la Ghouta orientale par Bachar Al-Assad, des groupes rebelles ont accepté les accords proposés par la Russie. Dans le cadre de la politique dite de « réconciliation », les civils qui le souhaitent peuvent rester dans les anciennes enclaves insurgées, tandis qu’en vertu des accords d’évacuation, les combattants et les habitants qui veulent être évacués le sont vers des zones échappant au contrôle du régime.

Depuis le 22 mars, plus de 17 000 rebelles et civils ont ainsi été transportés vers la province d’Idlib, dans le nord-ouest du pays. Des soldats russes inscrivent les noms des personnes évacuées, supervisent la fouille des passagers effectuée par les militaires syriens et escortent les convois vers le nord, ont constaté des correspondants de l’AFP. A Alep, en 2016, et à Homs, en 2017, les soldats russes avaient déjà été impliqués dans la mise en œuvre d’accords d’évacuation.

Le dernier groupe rebelle actif dans la Ghouta, Jaych Al-Islam, ne souhaite toutefois pas quitter la région comme les autres insurgés. Il tient notamment l’importante ville de Douma, où vivent des dizaines de milliers de civils.