Jacob Zuma devant la Haute Cour du KwaZulu-Natal, à Durban, vendredi 6 avril 2018. / POOL / REUTERS

Le procès de l’ancien président sud-africain Jacob Zuma, accusé de corruption, a été renvoyé au 8 juin a annoncé, vendredi 6 avril, Themba Sishi, le juge de la Haute Cour du KwaZulu-Natal, à Durban, chargé du dossier.

Escorté de gardes du corps, Jacob Zuma, 75 ans, qui a été poussé à la démission en février par le Congrès national africain (ANC) est apparu souriant et a salué une foule de partisans venus le soutenir. L’ancien chef d’Etat a comparu, mais ses avocats, comme le ministère public, ont demandé un report de l’audience afin de mieux la préparer. « C’est une date provisoire », a précisé le magistrat.

Il s’est ensuite adressé à la foule, clamant, une fois de plus son innocence. « La vérité viendra. Qu’ai-je fait ? », a-t-il demandé. « Je suis innocent tant que ma culpabilité n’aura pas été prouvée. »

Des partisans du président Jacob Zuma à Durban, vendredi 6 avril 2018. / MIKE HUTCHINGS / REUTERS

Le 8 juin, l’ancien président devra répondre de seize chefs d’accusation, notamment pour fraude, racket, corruption et blanchiment d’argent lors de la signature d’un contrat d’un montant de 2,5 milliards de dollars (2 milliards d’euros) à la fin des années 1990, pour acheter de l’équipement militaire à des entreprises européennes, dont l’entreprise française d’électronique et de défense Thalès, également poursuivie.