Mark Zuckerberg, le PDG de Facebook, a été auditionné par le Congrès des Etats-Unis, le 10 avril. Il s’est expliqué devant deux commissions du Sénat sur l’affaire Cambridge Analytica. Cette entreprise, spécialisée dans l’influence politique, est soupçonnée d’avoir récupéré des données de 87 millions d’utilisateurs du réseau social à leur insu.

Face aux questions incisives des sénateurs, Mark Zuckerberg a parfois fait un mea culpa, mais a aussi botté en touche. Sa technique la plus efficace était de dire aux élus que des membres de son équipe allaient revenir vers eux avec plus d’informations. L’utilisation de cette formule révèle souvent des zones d’ombre qui demeurent encore dans ce dossier.