L’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC) a confirmé, jeudi 12 avril, la thèse du gouvernement britannique sur l’origine russe de l’agent innervant utilisé en Angleterre pour empoisonner l’ex-agent double russe Sergueï Skripal et sa fille Youlia.

« Les résultats de l’analyse menée par les laboratoires désignés par l’OIAC (…) confirment les découvertes du Royaume-Uni quant à l’identité de l’agent chimique toxique utilisé à Salisbury », annonce l’OIAC dans un communiqué publié à Londres, soulignant la « grande pureté » de la substance.

Londres a identifié la substance comme un agent innervant de la famille Novitchok et rendu Moscou responsable de l’attaque. Le ministre des affaires étrangères britannique, Boris Johnson, a convoqué jeudi une réunion de l’OIAC le 18 avril pour « étudier la suite » après la publication de ses conclusions.

« Nous travaillerons sans relâche avec nos partenaires pour arrêter l’utilisation inadmissible d’armes de ce type et nous avons convoqué une session du conseil exécutif de l’OIAC pour mercredi prochain », a souligné le ministre dans un communiqué.