Le numéro 1 de la CFDT Laurent Berger, le 17 octobre 2017. / BERTRAND GUAY / AFP

Des « ouvertures » et « quelques avancées ». Le secrétaire général de la Confédération française démocratique du travail (CFDT), Laurent Berger, invité de RTL vendredi 13 avril, a salué les dernières annonces du gouvernement concernant la réforme de la SNCF, notamment sur l’ouverture à la concurrence.

« Hier [jeudi] les cheminots CFDT ont reçu un courrier de la ministre qui montrait que sur la question de l’ouverture à la concurrence, il y avait eu quelques avancées avec la prise en compte d’amendements portés par les cheminots CFDT », a expliqué M. Berger.

« Il y a eu des ouvertures sur un certain nombre de sujets et je dis au gouvernement : “Continuez d’écouter les cheminots CFDT notamment.” Maintenant il faut aller plus loin sur les autres sujets. »

Le porte-parole du gouvernement, Benjamin Griveaux, a confirmé vendredi matin que les discussions progressaient. « Nous avons pu avancer dans le cadre des concertations conduites par Elisabeth Borne [la ministre des transports] sur la question de l’ouverture à la concurrence, on va pouvoir avancer sur la question de la gouvernance et donc les choses se font par étapes dans la discussion », a-t-il expliqué Benjamin Griveaux.

Projet de loi examiné à l’Assemblée

Pourtant, la veille, la CFDT-Cheminots s’était dite « fortement déçue » par les propos tenus par Emmanuel Macron, sur TF1, au sujet de la réforme de la SNCF. Elle avait affirmé être « encore plus déterminée » à poursuivre la grève. Le chef de l’Etat a dit vouloir « aller au bout » de la réforme et réaffirmé que la SNCF « doit se réorganiser ».

Alors que les négociations se poursuivent et que le projet de loi est examiné à l’Assemblée nationale, le trafic s’annonce un peu moins perturbé vendredi pour le début du troisième épisode de la grève discontinue. Vendredi sont ainsi prévus un TGV et un TER sur trois, deux Transilien sur cinq et un train Intercités sur cinq. Le trafic international est « normal » pour les Eurostar, « quasi normal » pour les Thalys, tandis qu’un train Lyria sur six circule.