Députés et sénateurs se réunissent, lundi 16 avril, moins de trois jours après l’intervention militaire menée par la France, le Royaume-Uni et les Etats-Unis contre l’arsenal chimique syrien. « Cette intervention n’est pas le prélude d’une guerre », a insisté le premier ministre, Edouard Philippe.

« La complexité ne condamne ni à l’impuissance ni à l’inaction. Agir, prendre nos responsabilités, porter haut la voix de la France, utiliser quand il le faut nos forces armées pour dire ce que nous sommes, sans prétendre régler à nous seuls les problèmes du monde, mais ne jamais détourner les yeux quand nous pouvons y faire quelque chose : tel est le sens de l’action du gouvernement », a-t-il ajouté.