Photo diffusée par SpaceX, lundi 16 avril, montrant une fusée Falcon 9 et le Transiting Exoplanet Survey Satellite (TESS), à Cap Canaveral, en Floride. / AP

La NASA a lancé dans l’espace, mercredi 18 avril, un télescope de 337 millions de dollars (272 millions d’euros). Il est conçu pour rechercher des planètes d’une taille comparable à celle de la Terre et susceptibles d’abriter la vie.

« Trois, deux, un et décollage ! », a déclaré un commentateur de l’agence spatiale américaine. Le Transiting Exoplanet Survey Satellite (TESS) a été propulsé dans l’espace à 18 h 51 (0 h 51 jeudi, heure française) par une fusée Falcon 9 de SpaceX depuis Cap Canaveral, en Floride.

« Déploiement réussi de @NASA_TESS sur une orbite fortement elliptique confirmé », a pour sa part fait savoir la société américaine sur Twitter.

SpaceX avait renoncé, lundi, à lancer l’engin, environ deux heures avant l’heure prévue du décollage.

Scanner les étoiles

Cet engin, de la taille d’une machine à laver, aura pour mission de scanner les étoiles les plus proches de la Terre et les plus brillantes à la recherche d’exoplanètes dans leur orbite.

Comme Kepler, premier télescope du genre lancé en 2009 par la NASA, TESS utilise la méthode des transits qui détecte les planètes quand elles passent devant leur étoile et estompent ainsi momentanément la lumière de cette dernière. Selon l’agence spatiale, TESS pourrait découvrir 20 000 exoplanètes, dont une cinquantaine de la taille de la Terre et près de 500 qui seraient deux fois plus grandes que notre planète.

Ses découvertes seront ensuite étudiées par des télescopes terrestres et spatiaux qui chercheront des signes d’habitabilité comme un terrain rocheux, une taille comparable à celle de la Terre et une distance par tapport à leur soleil – pas trop proche, pas trop loin – rendant possible une température permettant l’existence d’eau liquide.

La mission Kepler a déjà permis de découvrir 2 300 exoplanètes confirmées par d’autres télescopes.