Le « téléphone rouge ». / AP

Les deux Corées ont ouvert vendredi 20 avril un « téléphone rouge » entre leurs dirigeants, a annoncé Séoul, à une semaine d’un sommet entre le Sud-Coréen Moon Jae-in et le Nord-Coréen Kim Jong-un.

Cette ligne relie directement la Maison Bleue, la présidence sud-coréenne, à Séoul, et le bureau à Pyongyang de la Commission nord-coréenne des affaires d’Etat, présidée par le dirigeant nord-coréen, une de ses fonctions les plus importantes.

Le sommet entre Kim Jong-un et le président Moon Jae-in sera le point d’orgue de l’effervescence diplomatique qui s’est emparée de la région depuis les Jeux olympiques d’hiver organisés dans le Sud. Les dirigeants des deux Corées se retrouveront le 27 avril du côté sud de la zone démilitarisée qui divise la péninsule.

Vers un accord de paix ?

Il s’agira du troisième sommet seulement depuis la fin de la guerre de Corée (1950-1953). Celle-ci s’était achevée sur un armistice et non par un traité de paix, si bien que les deux parties sont toujours techniquement en conflit.

M. Moon a déclaré jeudi qu’il souhaitait que la fin de la guerre soit déclarée officiellement en prélude à la conclusion d’un traité. Donald Trump a fait savoir qu’il donnait sa « bénédiction » aux deux parties pour négocier un tel accord.

Le président américain, qui a longtemps eu des rapports très conflictuels avec Kim Jong-un, doit rencontrer prochainement le leadeur nord-coréen lors d’un sommet historique très attendu, mais dont les détails ne sont pas encore connus.

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