Le blocage de la faculté de Tolbiac, à Paris, a été levé, vendredi 20 avril, à l’issue d’une vaste opération de police lancée au petit matin. Une centaine de personnes en ont été évacuées dans le calme, selon la préfecture de police de Paris. Seule une personne a été interpellée, pour outrage et rébellion.

« Le défi pour les prochains jours (...), c’est de permettre la tenue des examens dans de bonnes conditions », a déclaré le chef de l’Etat quelques heures après l’évacuation de la faculté parisienne, selon des propos rapportés par le porte-parole du gouvernement, Benjamin Griveaux. « Il incombera » à la ministre de l’enseignement supérieur,Frédérique Vidal, de le relever, a dit Emmanuel Macron.

« Mise en scène »

L’Union nationale interuniversitaire (UNI), syndicat étudiant de droite, qui avait déposé plusieurs recours en justice, infructueux, pour contraindre les forces de l’ordre à intervenir, a salué l’évacuation.

Deuxième syndicat étudiant, l’Union nationale des étudiants de France (UNEF) a en revanche condamné le recours à la force, symbole selon lui d’un « mépris » pour le mouvement étudiant.

Le député de La France insoumise Alexis Corbière a dénoncé « une mise en scène », et le Nouveau Parti anticapitaliste déplore des « violences policières inacceptables ».