L’équipe de l’OIAC était arrivée en Syrie le 14 avril. Son retard pour commencer son travail d’inspection a Douma a été notamment expliqué par des raisons de sécurité. / ALI HASHISHO / REUTERS

Les inspecteurs de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC) se sont rendus dans la ville syrienne de Douma, théâtre le 7 avril d’une attaque chimique présumée, a affirmé le ministère des affaires étrangères russes, samedi 21 avril.

L’équipe de l’OIAC était arrivée en Syrie le 14 avril. Son retard pour commencer son travail d’inspection a Douma a été notamment expliqué par des raisons de sécurité. « La sécurité du personnel de l’OIAC a été garantie non seulement par la partie syrienne, mais aussi par le commandement du contingent russe en Syrie », souligne le communiqué.

Attaque imputée aux forces gouvernementales syriennes

Les inspecteurs de l’OIAC ont pour mission de déterminer si une attaque a eu lieu et quels agents chimiques ont été utilisés, mais ils n’ont toujours pas pu accéder au site, contrôlé par les forces du président syrien Bachar Al-Assad depuis que les rebelles ont évacué la ville. L’attaque chimique présumée dans la ville syrienne de Douma le 7 avril a fait au moins 40 morts, selon des secouristes.

Cette attaque aux « gaz toxiques » imputée aux forces gouvernementales syriennes par les Occidentaux a déclenché des frappes de Washington, Paris et Londres contre des installations du pouvoir syrien et un pic de tensions diplomatiques.

La Russie a été accusée à plusieurs reprises par les Occidentaux d’entraver l’accès des inspecteurs de l’OIAC à Douma, les accusations qu’elle a rejeté avec véhémence en les qualifiant de « sans fondement ».