Le président du Nicaragua, Daniel Ortega, a renoncé dimanche 22 avril à sa réforme controversée des retraites, à l’origine d’une vague de manifestations, qui a fait au moins vingt-cinq morts en cinq jours. Parmi les victimes figurent des étudiants, des policiers et de jeunes sympathisants du Front sandiniste, au pouvoir, accusés de s’être attaqués aux manifestants.

Les troubles en cours, les plus graves depuis l’arrivée au pouvoir du président Ortega, il y a onze ans, ont commencé mercredi dans un grand nombre de villes du pays pour protester contre la réforme des retraites, qui se traduisait aussi une baisse de 5 % du montant des retraites afin de réduire le déficit de la Sécurité sociale (76 millions de dollars), sur recommandation du Fonds monétaire international.