• Macron rencontre Trump à Washington

Emmanuel Macron a soufflé le chaud et le froid lors de sa visite d’Etat de trois jours aux Etats-Unis. Il a pris soin de mettre en scène sa proximité avec Donald Trump, avant de critiquer en creux les principaux axes de sa politique lors d’un discours devant le Congrès américain, se posant en héraut de l’environnement, du multilatéralisme et de l’ouverture commerciale.

Le principal enjeu de ce déplacement était la survie de l’accord de 2015 sur le nucléaire iranien, que Donald Trump souhaitait « déchirer ». Les deux présidents ont esquissé une voie de compromis, en s’engageant à travailler à un nouvel accord avec Téhéran, qui complèterait le texte actuel si Washington choisissait finalement de le conserver, ou le remplacerait dans le cas contraire.

Le dossier est toutefois encore loin d’être clos, à en juger par la réaction de l’Iran, qui a rejeté toute renégociation de l’accord et menacé de reprendre l’enrichissement d’uranium en cas de retrait des Américains. La décision de Donald Trump doit être annoncée le 12 mai.

  • Sommet historique entre les deux Corées

Pour la première fois depuis la fin de la guerre de Corée, en 1953, un dirigeant nord-coréen a foulé le sol du Sud vendredi. Le dirigeant du Nord, Kim Jong-un, et son homologue Moon Jae-in, se sont rencontrés dans une zone démilitarisée à la frontière pour un sommet historique de réconciliation. Ils se sont engagés à une « dénucléarisation complète » de la péninsule coréenne et ont promis de mettre enfin un terme à la guerre de Corée, gelée depuis plus de soixante ans.

Ces pourparlers intervenaient dans la perspective d’un sommet envisagé fin mai ou début juin entre Kim Jong-un et Donald Trump, qui a fait de la dénucléarisation sa priorité.

Vidéo : la poignée de main entre les deux dirigeants coréens
Durée : 01:24

  • Vincent Bolloré mis en examen

A l’issue de deux jours de garde à vue, l’industriel breton Vincent Bolloré a écopé, mercredi, d’une rarissime mise en examen pour « corruption d’agent public étranger » dans l’affaire des concessions portuaires en Afrique.

Les juges d’instruction estiment qu’il existe des indices graves ou concordants laissant penser que le groupe Bolloré a eu recours à des méthodes illégales pour décrocher des contrats dans deux pays d’Afrique de l’Ouest. Selon les enquêteurs, le groupe a sous-facturé des conseils en communication aux futurs présidents du Togo et de la Guinée, pour qu’ils favorisent ses intérêts une fois élus. Ce traitement de faveur aurait permis à Bolloré de décrocher, ou de conserver, des concessions portuaires à Lomé et Conakry.

  • La loi asile-immigration adoptée en première lecture

Après des dizaines d’heures de débats répartis sur sept jours, les députés ont adopté, dimanche, le projet de loi asile-immigration en première lecture.

Le texte, défendu par le ministre de l’intérieur, Gérard Collomb, entend principalement réduire les délais de traitement des demandes d’asile et améliorer les reconduites à la frontière pour ceux qui en sont déboutés.

Les discussions entre parlementaires ont donné lieu à un affrontement entre deux visions de l’immigration et de l’accueil en France, dans une ambiance souvent tendue et polémique. La majorité s’est heurtée à une double opposition, avec d’un côté les accusations de laxisme de la droite et de l’extrême droite et, de l’autre, les critiques de la gauche sur un texte jugé trop répressif.

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