Le corps de la policière de la brigade fluviale qui avait disparu lors d’un exercice dans la Seine, le 5 janvier, a été retrouvé dimanche 29 avril dans le fleuve, a appris l’Agence France-Presse auprès de la préfecture de police.

La policière, âgée de 27 ans, avait disparu lors d’un exercice de routine qui se déroulait à hauteur de la cathédrale Notre-Dame de Paris, alors que la Seine était en crue. Son corps a été retrouvé en aval du pont des Arts, à quelques centaines de mètres du lieu de la disparition, a précisé la préfecture.

Le corps a été transporté à l’institut médico-légal (IML) de Paris pour une identification formelle, selon une source policière.

Une enquête ouverte

Le parquet de Paris avait confié une enquête pour rechercher les raisons de la disparition à l’inspection générale de la police nationale (IGPN). Le 23 février, suite à cette enquête, une information judiciaire avait été ouverte pour homicide involontaire, a appris l’AFP de source judiciaire cette semaine.

Le syndicat Unsa-Police avait notamment demandé l’ouverture d’une enquête administrative sur les conditions dans lesquelles avait été réalisé cet exercice.

« Rien ne motivait qu’on mette en place cet exercice alors qu’après le passage de la tempête, la Seine est en crue », avait estimé le secrétaire départemental adjoint du syndicat, Nicolas Pucheu. Après le passage de la tempête Eleanor, le niveau de la Seine était en train de monter début janvier, pour dépasser les 5,80 m fin janvier. Selon lui, la policière n’avait son diplôme de plongée sous-marine « que depuis trois semaines ». « C’était pour nous suicidaire de la mettre à l’eau », avait-il estimé.