Le leader néerlendais du Parti pour la liberté au Parlement européen à La Haye en 2014. / Evert-Jan Daniels / AFP

Coup dur pour le Front national, mardi 1er mai. Après Matteo Salvini, de la Ligue italienne, c’est le Néerlandais Geert Wilders, leadeur xénophobe du Parti pour la liberté, qui a annulé sa participation au rassemblement prévu par Marine Le Pen mardi en début d’après-midi à Nice.

Sur le tract présentant cette « fête des nations », MM. Salvini et Wilders étaient pourtant les têtes d’affiche de ce rassemblement.

Mais Matteo Salvini, retenu par des tractations gouvernementales, n’a pu se déplacer et transmettra seulement un message vidéo.

Mme Le Pen souhaitait rassembler les partis du groupe ENL (Europe des nations et des libertés) au Parlement européen et ceux susceptibles d’obtenir des élus lors des élections européennes de 2019. Malgré ces deux désistements sont toutefois annoncés le secrétaire général du FPÖ autrichien, Harald Vilimsky, et les dirigeants du KNP (Pologne), du SPD (République tchèque), de Volya (Bulgarie) et de Nea Dexia (Grèce).

« Une autre Europe est possible »

Avant ce meeting à Nice, Mme Le Pen a déposé une gerbe au pied d’une statue de Jeanne d’Arc à Cannes, où elle a rendu « hommage » à la « belle opération de communication » du mouvement radical Génération identitaire, qui a mené sous la bannière « Defend Europe » des actions antimigrants dans les Alpes voisines.

« L’Union européenne aujourd’hui entraîne des conséquences catastrophiques pour nos pays. Or une autre Europe est possible, l’Union des nations européennes, a déclaré la présidente du Front national sur France Bleu Azur. L’Europe est une bonne idée et l’Union européenne est en train de la tuer. »