Le deuxième mois de mobilisation débute à la SNCF. Après douze jours de grève en avril, les mois de mai et de juin devraient être marqués par vingt-quatre jours d’action supplémentaires des cheminots contre les projets de réforme du gouvernement.
Face au gouvernement, qui dit vouloir permettre à la SNCF de se moderniser pour affronter la concurrence à partir de 2020, les cheminots en grève dénoncent notamment la fin programmée de l’embauche au statut et les modalités d’ouverture à la concurrence.
Alors que le taux de grévistes diminue, le patron de la SNCF, Guillaume Pepy, espère une sortie de crise. Le 7 mai, le premier ministre, Edouard Philippe, recevra les représentants syndicaux pour tenter de trouver un accord.