Un dresseur dirige des éléphants lors d'un numéro de cirque, le 27 décembre 2005 sous le chapiteau du Cirque Pinder Jean-Richard à Paris. / BERTRAND GUAY / AFP

Valence, Grenoble, Saint-Etienne, Clermont-Ferrand… Les spectacles du Cirque Pinder prévus dans ces villes en mai n’auront finalement pas lieu, la société d’exploitation du cirque, Promogil, ayant été placée en liquidation judiciaire, selon les informations du quotidien Ouest-France et de Franceinfo.

« C’est moi qui en ai fait la demande », déclare le propriétaire du cirque, Gilbert Eldestein, avançant un chiffre d’affaires en baisse de « plus de 60 % » en mars et avril. « Entre 2014 et 2016, le chiffre d’affaires a dégringolé de 7,4 millions d’euros à moins de 6 millions », souligne également Ouest-France. En cause : la baisse du budget des loisirs, la fréquentation en chute des écoles, notamment liée aux critiques contre les spectacles avec des animaux, ainsi que les attentats, qui découragent les spectateurs.

D’autres cirques en mauvaise santé financière

« On va certainement repartir en juillet et en août, mais ce n’est pas encore sûr », espère M. Eldestein, qui souhaite réduire les spectacles itinérants pour se consacrer au développement d’un parc d’attractions en Seine-et-Marne.

Le propriétaire de Pinder, qui est aussi le président du syndicat national du cirque, affirme que les trois autres grands cirques français (Arlette Gruss, Bouglione et Medrano) ont écrit au président Macron pour l’alerter de difficultés similaires.