L’opérateur britannique des télécoms BT a annoncé, jeudi 10 mai, la suppression de 13 000 emplois administratifs et d’encadrement intermédiaire, ainsi que la création de 6 000 emplois techniques et d’aide au consommateur, pour soutenir notamment le développement de ses réseaux par fibre et de téléphonie mobile 5G.

Ce plan de suppression d’emplois, étalé sur trois ans, vise à « simplifier le modèle opérationnel de BT », a précisé le groupe dans un communiqué. L’opérateur de télécoms entend ainsi réduire ses coûts de 1,5 milliard de livres (1,7 milliard d’euros) en trois ans. Mais il ne précise pas dans quels pays ces suppressions seront réalisées, parmi les 63 où il est implanté, même si une bonne part des emplois concernés pourrait être au Royaume-Uni.

BT, qui compte 106 400 salariés dans le monde, dont 82 800 outre-Manche, avait déjà annoncé en 2017 la suppression de 4 000 emplois dans le monde à l’issue d’un exercice 2016-2017 difficile marqué par un retentissant scandale comptable en Italie.

Parmi les mesures annoncées jeudi par le directeur général, Gavin Patterson, figure la concentration « sur une trentaine de sites stratégiques afin de créer une culture plus collaborative et ouverte avec nos clients, afin de réduire l’inefficacité liée à notre dissémination sur des nombreux sites au Royaume-Uni ». Dans ce cadre, le groupe a annoncé le déménagement de son siège social du cœur de la City de Londres.

L’annonce de cette réorganisation coïncide avec la publication d’un chiffre d’affaires en baisse de 3 % à 5,967 milliards de livres au quatrième trimestre de l’exercice du groupe, un résultat légèrement inférieur aux attentes des analystes.

A l’ouverture de la Bourse, jeudi, à Londres, l’action du groupe BT dévissait de quelque 7 %.