Le 25 mai, les électrices et les électeurs irlandais voteront pour assouplir ou non la loi sur l’interruption volontaire de grossesse (IVG). En République d’Irlande, en vertu du 8e amendement de sa Constitution, une femme ne peut actuellement avorter que si sa grossesse met sa vie en danger. Conséquence, trois mille Irlandaises partent chaque année avorter en Grande-Bretagne.

Mais depuis quelques mois, de jeunes mamans osent parler et témoigner. Leur but est de peser dans le débat et de faire reconnaître leur choix. C’est par exemple le cas d’Amy Callahan, 35 ans. Alors que son bébé allait naître sans cerveau, elle a dû se rendre à Liverpool pour interrompre sa grossesse. En Europe, la Pologne, Chypre, Andorre et Malte n’autorisent pas non plus l’IVG, sauf circonstances exceptionnelles.