La chanteuse israélienne Netta Barzilai lors de la 63e édition de l’Eurovision, à Lisbonne, au Portugal, le 12 mai. / FRANCISCO LEONG / AFP

Israël a remporté pour la quatrième fois de son histoire le concours de l’Eurovision grâce à une chanson inspirée par l’esprit du mouvement d’émancipation des femmes #metoo, plébiscitée par des millions de téléspectateurs à l’issue de la finale disputée samedi 12 mai dans la soirée à Lisbonne.

La chanson « Toy » était interprétée par la chanteuse israélienne de 25 ans Netta Barzilai. « Merci pour avoir accepté la différence et célébré la diversité », a réagi la chanteuse en pleurs, avant de lancer : « J’adore mon pays ».

Avec sa voix puissante, ses grimaces et ses mouvements imitant une poule sur fond de musique de danse emballante, elle a remporté le duel annoncé par les bookmakers qui l’opposait à la représentante de Chypre, la chanteuse grecque d’origine albanaise Eleni Foureira.

Israël avait déjà remporté l’Eurovision à trois reprises, en 1978, 1979 et 1998. Netta Barzilai succède ainsi au chanteur portugais Salvador Sobral, vainqueur l’an dernier à Kiev avec une ballade jazzy.

Pourtant bien placé dans les classements des bookmakers, le duo français « Madame Monsieur » a finalement terminé 13e avec « Mercy », une composition de pop mélodieuse qui raconte le périple d’une enfant née sur un bateau de migrants. La dernière victoire française remonte à 1977, avec « L’Oiseau et l’Enfant » interprété par Marie Myriam.